Souscription communale : pour réparer la cloche.
Le document ci-dessous a été diffusé dans la commune. Il va de soi que les bonnes volontés extérieures ne seraient pas refusées.
« Depuis plusieurs mois, la municipalité a été informée de l’état de l’une des cloches de la chapelle. Le joug, ou mouton, pièce de bois qui maintient la cloche suspendue est en très mauvais état. Le risque existe que la cloche ne soit plus soutenue, ce qui pose un problème de sécurité.
Il faut savoir que les trois cloches de la chapelle ne sonnent pas en se balançant, mais en étant frappées par des marteaux. Depuis la remise en état du système de commande des sonneries, elles accompagnent l’horloge (sonnerie des heures) et sont susceptibles d’assurer des sonneries civiles à l’initiative du maire. Par ailleurs, la communauté catholique se charge de régler les sonneries à caractère religieux (Angélus (*), cérémonies…)
La commune, propriétaire du bâtiment, est tenue d’en assurer la sécurité. Les sonneries civiles relèvent également d’une décision municipale. Au terme de la loi (séparation des églises et de l’état. 1905) les aménagements, ornements et autres accessoires liés au culte sont du ressort de « l’affectataire » du bien, c'est-à-dire du diocèse. Aucune partie de la chapelle ne bénéficie malheureusement d’un classement au titre des monuments historiques (ce qui ouvrirait droit à des dotations pour la protection du patrimoine)
Compte tenu de ces éléments, plusieurs devis ont été établis :
- La mise en sécurité de la cloche défectueuse (soutien et neutralisation) coûterait 654,84 € TTC. Les deux autres cloches pourraient continuer d’assurer les sonneries habituelles. Cette dépense est du ressort de la collectivité.
- La réfection complète (pose d’un nouveau joug – ou mouton) coûterait entre 2 000 et 2700 € selon le type d’intervention et l’entreprise choisie.
La municipalité est attachée à la protection du patrimoine ainsi qu’au respect des convictions religieuses ou philosophiques de chacun. C’est pourquoi il a été décidé de proposer une souscription auprès de la population pour la part qui ne relève pas des obligations légales de la commune. Vous pouvez adresser vos dons … à la mairie. Il a été estimé que l’urgence des travaux ne permettait pas de dépasser un délai de deux mois. Le Conseil municipal prendra alors acte des participations et se prononcera définitivement. » (Il est précisé que les dons de cette nature ne donnent pas lieu à réduction fiscale) Les chèques sont à établir à l’ordre du Trésor public.
La souscription est ouverte jusqu’au 15 février 2012. Le prochain conseil municipal se réunira le 23 février.
( * ) L'angélus est une prière de l'Église catholique d'Occident qui commémore l'Annonciation. Elle tire son nom de ses premiers mots, « Angelus Domini nuntiavit Mariæ ». Elle est constituée de trois versets d'un versicule et de son répons suivis d'un Ave Maria (Je vous salue Marie), qui rappellent les mystères de l'Immaculée Conception et de l'Incarnation. Elle se termine par une oraison. Cette dévotion est récitée dans l'Église latine trois fois par jour, à six heures, à midi et à dix-huit heures, mais cet horaire peut varier selon le travail et les régions. À ces heures, une « cloche de l'angélus » est sonnée1. L'institution de l'angélus est attribuée par certains au pape Urbain II, par d'autres au pape Jean XXII. On attribue l'origine de la triple récitation à Louis XI (1472), et l'idée de sa création à saint François(à qui l'ont doit également la crèche), lors de son voyage en Orient, inspiré par les appels à la prière musulmans . Le peintre François Millet en a donné une représentation populaire.