85 ans de l'Eveil.
L’Eveil fête la Sainte Cécile.
Le blog de l'Eveil ici
Retrouvailles particulières pour l’Eveil cette année puisque la Société de musique fête ses 85 ans d’existence . Ce qui fait d’elle sans aucun doute l’association la plus ancienne du village.
En fin d’après-midi, samedi 24 novembre, les musiciens, leurs familles et amis étaient rassemblés devant la plaque commémorative dédiée à Louis Pitié, fondateur de l’Eveil et à tous les musiciens disparus. Il revenait à Pierre Gillot, Président de l’Eveil, de déposer une gerbe avant l’observation d’une minute de silence. La remise des récompenses se fit dans la Salle polyvalente.
Pauline Boucheron (trompette basse) et Romain Garcia (tambour) se virent décerner un diplôme tandis que les responsables, Corinne Boutiot et Didier Renard recevaient un bouquet de fleurs de la part des musiciens et des élèves de l’ Eveil musical.
Auparavant, une médaille évoquant le 85ème anniversaire était remise à Pierre Gillot par Olivier Jacquinet, Maire de la commune. Le président de l’Eveil se félicita de la longévité exceptionnelle de l’Eveil, seule société de musique subsistant dans le canton et l’une des rares dans le département à poursuivre une activité publique.
Il formula le vœu que la plupart des participants à cette soirée puissent vivre le centenaire de la batterie fanfare. Tambours et trompettes prirent position pour une première partie musicale, avant l’apéritif et le repas.
Au cours de la soirée, les musiciens avaient préparé de savoureuses mises en scène permettant à tous les acteurs de la Société de mettre en valeur leurs talents. En l’absence fictive du « Petit chef » comme disent affectueusement les enfants, Romain assuma le rôle d’un meneur incompétent, dirigeant d’une main ferme une impressionnante cacophonie .
Les plus petits firent une démonstration de « défilé » démontrant qu’à cet âge il n’est pas facile de mettre un pied devant l’autre en cadence ! A huit ou neuf ans certains s’essaient déjà à défiler avec la trompette et l’aide des anciens.
Les divers groupes de l’Eveil musical offrirent une démonstration de leur savoir faire : percussions, flûte à bec, guitare. L’Eveil étant une grande famille, Pauline, Noémie et Romain, les jeunes déjà expérimentés, encadrent et apprennent aux plus petits.
La soirée avançant, la rumeur enfla : « On veut des danseuses ! » Il suffisait de le demander semble-t-il puisque apparurent sur un rythme de samba trois gracieuses demoiselles à qui nul ne sut résister ! La soirée dansante prolongea la rencontre.
L’Eveil avait opté cette année pour une soirée conviviale et festive. Cela correspondait sans doute mieux au rajeunissement de la Société.
Corinne nous apprenait qu’une cinquantaine d’enfants fréquentent les divers ateliers, et l’on pouvait constater que plusieurs jeunes restent fidèles à la formation malgré leurs études et les multiples sollicitations que l’on connaît à cet âge.
Quant aux anciens , Didier Renard avait salué leur persévérance, celle de Guy son père, toujours fidèle à la trompette, Francis et sa fille Amélie à qui nous dit-on était due une grande partie de l’organisation de la soirée, Thierry, Isabelle et tous les autres qui sont l’âme ,les nerfs et le souffle de l’Eveil.