Elections législatives : résultats locaux.

Publié le par Petits potins_10

Le journal local s’interroge gravement: « pourquoi la gauche reste-t-elle si faible dans le département ?  Avant de tenter quelques éléments d’explications, voyons ce qu’il en est dans notre canton.

 

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Le député Dhuicq, bien que récemment battu aux élections cantonales retrouve son siège avec moins de 50% dans la circonscription (44,18%), face à René Gaudot. Avec 1029 voix (44,07% ) il enregistre un score comparable dans le canton de Piney. Il obtient 845 voix et près de 20% de moins que N. Sarkozy au second tour de la présidentielle. A Mesnil-Sellières, l’UMP perd 78 voix (- 34,7%).


Le candidat du FN, conformément à une pratique d’intoxication héritée des pères fondateurs, se voyait en seconde position, capable de disputer la place à la « droite populaire », fort proche de ses idées il est vrai. Il n’en a rien été. Il obtient moins de voix  9 225 voix (23,80%) - contre 9667 (25,28%) au premier tour- dans la circonscription et 577 voix (24,71%  dans le canton (618 voix au premier tour : 26,39%. Le Pen fille  avait recueilli 14 255 voix (27,34%) dans la circonscription et 904 voix (28,84%) dans le canton.

A Mesnil-Sellières, comme dans la circonscription, le FN arrive bon dernier avec 64 voix (24,71 %) contre 75 au premier tour (27,37%) et 106 voix pour la fille Le Pen le 22 avril (28,80%)


Le Front de Gauche n’avait pas de candidat au premier tour. Le radical de gauche – ex PS- René Gaudot recueille 12 406 voix (32,01%) contre 10 703 voix (27,99%) au premier tour. Hollande avait obtenu 10109 voix dans la circonscription au premier tour de la Présidentielle (20,54%).

Dans le canton, René Gaudot recueille 729 voix (31,22%) contre 624 voix (26,64% au premier tour). A Mesnil-Sellières, il arrive en tête avec103 voix (39,76%) contre 82 au premier tour (29,92%). Il est également en tête à Brevonnes : 116 voix (39,05%).

On constate une fois de plus le rôle de diversion et de division joué par le FN. Ce mouvement, sans allié et sans perspective entraîne vers la droite des électeurs séduits par un discours autoritaire et xénophobe. Ses dirigeants  et ses propagandistes locaux peuvent faire mine de renvoyer dos à dos leurs adversaires. Très concrètement, ils favorisent la droite. Le pire de la droite. 

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